J'y reviens toujours. Depuis si longtemps. Ce nocturne de Chopin s'engouffre chaque année au cœur de ma mélancolie saisonnière. Il m'annonce sa visite annuelle lorsque les feuillages rougissent et que la pluie ruisselle, alanguie, sur les carreaux des fenêtres. Délicat, sentimental et pondéré, il m'accompagne les jours de bruine et les nuits de lune.
Contemplative, je l'accueille et m'enivre de son ineffable beauté avant son
prochain départ, d'ores et déjà annoncé...
Et s'il était un parfum? Bois et musc de Serge Lutens.
J'adore... magic, ma Jeeks !
RépondreSupprimerGros bisous automnaux et lunaires pour toi!
Véro
Merci Véro, big kissous solaires pour toi!
SupprimerC'est beau, on regretterait presque le XIX e siècle.
RépondreSupprimerC'est vrai. Même si chaque époque a ses bons et mauvais côtés.
SupprimerJe retrouve, là, ta délicatesse, Jeeks!
RépondreSupprimerJoli billet!!
Woaw! ça me fait immensément plaisir que tu me laisses un petit mot ici! Merci beaucoup ma Soficeci.
SupprimerAprès avoir déposé ce mini-billet musical sur le blog, une amie au sourire et au cœur si doux m'a aimablement adressé ce délicieux message, que je livre ici avec son accord. Voici ses mots, sous l'inspiration du nocturne de Chopin. Ma Ria, tu es une "écrivaine"! Je t'embrasse bien fort!
RépondreSupprimer"C'est comme un jeu amoureux de la pluie sur le carreau, d'abord, une invitation timide et pudique, comme une envie que l'on n'ose dévoiler.
Puis les gouttes d'eau s'entraînent les unes les autres pour se donner de l'assurance. Tout à l'heure hésitantes et timides, elles frappent de plus
en plus fort sur le carreau. Elles viennent et glissent, légères, puissantes, rosée sensuelle en dehors des normes, formant un rideau qui laisse à
peine deviner les couleurs de l'automne. Ma vue se brouille...Dans un dernier sursaut, épuisées et vaincues, elles claquent une dernière fois sur la vitre,
pour s'endormir enfin et disparaître sous les rayons d'un soleil indiscret, qui a mis fin à leur danse...Tout est redevenu calme...
Dehors, les senteurs s'évaporent, l'émotion m'envahit...
Bois et musc?...Pourquoi pas".
Chère Jeeks, comment être insensible à cette période de l'année à un magnifique nocturne de Chopin. Vous l'avez bien trouvé, il s'accorde à merveille avec la saison. Votre amie, ci-dessus, a beaucoup de sensibilité, une écriture poétique et musicale.
RépondreSupprimerAmitiés,
Elisabeth.
Elisabeth, merci d'avoir pris "le temps de ..." . C'est rassurant de vous savoir toujours là. ;-)
SupprimerEn boucle, ces derniers jours! Je ne connaissais pas.... Assolutamente magnifico.
RépondreSupprimerAh! Bonjour Luigi! J'espère que vous allez bien! Assolutamente contente que ce morceau vous plaise.
SupprimerMagnifique description de parfum aux allures bien orientales. Rien qu'à lire ce poème , on constate toute la passion qui l'en ressort.
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