jeudi 1 octobre 2009

Femme de Rochas




Pour des raisons qui côtoient la nostalgie, Femme de Rochas est un de mes grands favoris. La première fois que je l'ai porté c'était dans sa version "lait pour le corps" et j'avais 18 ou 19 ans... Une merveille! Aujourd'hui il m'arrive de le porter dans sa version eau de parfum  ou eau de toilette (La différence entre les deux concentrations n'étant pas véritablement flagrante, on peut opter pour l'une ou l'autre indifféremment). Femme est un concentré de sensualité pour moi. Un fruité-épicé-chypré, de caractère. Son sillage est unique et très identifiable. Sa note de cumin lui confère une certaine animalité qui sublime véritablement la peau et les tissus nobles d'hiver.En plus du sillage tout simplement magnifique, le flacon aux formes inspirées par May West et le jus couleur ambre en font un "inoubliable"...

C'est très personnel mais je préfère Femme de Rochas, ou tout du moins sa reformulation (qui date de la fin des années 80) au jus des éditions de parfums Frédéric Malle, Le parfum de Thérèse (très melon d'eau à mon nez) , sensé pourtant être proche de la version originale de Femme de Rochas lancée en 1944. Femme a pour moi une connotation sentimentale, affective. Il est un emblème. Richesse du jus, velours, et véritable identité... il a tout d'un très Grand ! Et comme il s'agit d'un chypré fruité, la prune y jouant la vedette, il n'est pas sans me rappeler certaines facettes du sublime Mitsouko de Guerlain.



Un seul petit bémol, ses notes de fond qui sont un peu sourdes et forment un ensemble un tantinet opaque et "masculin". En cela, peut-être le chypré-fruité Mitsouko est-il plus réussi, son fond étant un moelleux velours.



Voilà encore un grand parfum promis à une disparition très prochaine, si vous l'aimez, hâtez-vous et fournissez vos placards en "Femme de Rochas", car ce sera bientôt un cher disparu, ou pire encore, un "reformulé" privé d' âme.




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