samedi 30 juin 2012
(Sourire un peu...) Confessions d'une nuit d'été.
Espiègle, persiflante, je criais à qui voulait l'entendre: "Fontaine! Je ne boirai pas de ton eau"!
Nourrie de certitudes...
Justes cieux! J'avais tort!
Surprenante créature, tu as déchiré le feuillet de ma conviction, précipité mon étroit décret, vaincu mes résistances!
Brûlant Jasmin qui souffle le froid. D'une seule caresse tu as anéanti ma défiance, attisé mon émoi.
Je me fiche que ton nom soit fantasque; prétentieuse, ta flasque! Sache que je te porterai avec audace.
Je défendrai ta beauté et tes sidérants oxymores aromatiques, avec ferveur!
Je serai ta sentinelle, ton auxiliaire et ta soeur!
Alien! Couvre-moi d'émerveille...
C'est avec toi que je souhaite passer tout l'été et peut-être tellement plus encore.
(Alien, eau de parfum, Thierry Mugler)
vendredi 22 juin 2012
Coromandel de Chanel
Page blanche, ne me dévisage pas avec ce sourire sardonique! Je
vais poser sur toi, que tu le veuilles ou non, des mots qui je l'espère,
adouciront la lumière trop vive et railleuse que tu imposes à mes yeux! Laisse-moi,
de grâce, te conter la beauté d'un sillage que j'ai découvert il y a peu.
Parmi la pléthore de parfums dont la colonne vertébrale
n'est autre que le vénérable patchouli, rares sont ceux qui s'en détachent afin
d'exercer sur moi une véritable fascination olfactive.
Coromandel, (en
hommage aux somptueux paravents qui ornaient les murs de l'appartement de Mlle
Coco Chanel), a été imaginé et ouvragé en 2007 par Jacques Polge et Christopher
Sheldrake.
Page blanche, ma meilleure ennemie, dis-moi que tu aimes les chiffres, car je vais compter jusqu'à trois. Rassure-toi, je n'irai pas plus loin.
Un: Coromandel
jaillit tel un génie hors de sa lampe et se pose sur mon avant-bras avec la
force d'un patchouli légèrement terreux mais délicieusement enrobé de zestes
d'oranges et piqueté d'éclats de cannelle.
Deux: En rester
là et me laisser pantoise, le regard interrogé? Non! S'en suivent des notes qui
prennent un tour moelleux. A cette première vague scintillante, succède,
mystique, une onde calme, douce, résineuse et baumée. A ce stade, toute la rugosité
caractéristique du patchouli a déjà disparu. N'en demeure que son âme généreuse
mais distante.
Trois: Je ne
parviens plus à détacher mon nez de mon avant-bras! S'y prélasse une onctueuse
et non moins moelleuse conversion du patchouli. Ainsi apparaissent
pour mon plus grand bonheur, des notes gourmandes, mais sans
excès, de chocolat au lait, ou peut-être est-ce un chocolat blanc à la saveur affinée?
Christopher Sheldrake avait déjà travaillé cet accord
patchouli/chocolat pour un parfum de Serge Lutens nommé Bornéo 1834, mais je
suis restée hermétique à sa fragrance trop sèche et anguleuse à mon goût.
Un peu à l'instar de sa source d'inspiration, Coromandel est lisse, laqué, sombre et
revêt un caractère doux et délicat.
Tout au long de son évolution sur mon épiderme, j'y décèle
les plus belles et nobles matières. Aucune fausse note, aucune aspérité, rien
ne trouble l'équilibre installé. Elégance feutrée, saveur suave et confort sont sa
signature.
Sa tenue est idéale sur la peau et remarquable sur les
vêtements!
Un joyau à porter de préférence par temps frais ou froid,
pour un effet enveloppant des plus consolateurs.
Une fourrure olfactive, qu'il vous faudra, si comme moi vous
succombez, vous offrir dans les boutiques Chanel, exclusivement.
Page blanche, oui je sais, je t'ai un peu noircie,
mais...que dis-tu? Comment? En contrepartie, tu me demandes de choisir une
unique maison de parfums qui a ma préférence?! Une seule?! Ô cruelle!
Entendu...Alors approche, et écoute ce murmure : "Chanel". Un jour, je te dirai pourquoi. ;-)
Quelques notes :
Encens, Benjoin, Ambre et notes Boisées
mercredi 20 juin 2012
Pourquoi les parfums? Pourquoi ce blog?
Naviguer dans le temps. Celui qui fut. Celui qui n'est pas encore, mais auquel je me surprends à rêver.
Vagabonder dans l'espace. Celui qui s'offre à mes yeux. Celui de la toile que me suggère sa senteur.
Peut-être aussi parce qu'il mord l'absence, et qu'il élève certaines vacuités. Parce que bavard, il me raconte ses légendes, ses fables enchanteresses, et que je suis restée une toute petite fille impressionnable, sensible à son langage fascinant.
Parce que les heures lui imposent le chuchotement, puis le silence. Mutisme serein et bienveillant que je savoure tout autant.
Parce qu'à l'instar de l'âme d'une personne, il ne se voit pas mais se sent, se ressent...
Ce blog, je l'ai créé comme une longue lettre ouverte à qui voudra la lire. J'y dépose ça et là quelques souvenirs, mes coups de coeurs anciens et récents. Collection de nuages aux formes naïves, trouvés au fil de mes promenades sur les sentiers de ma vie parfumée.
Bien à vous,
Jeeks.
NB: Et aussi, parce que Hmmm! Trop bon!... et Pouah! ou Beurk! Ca ne suffit pas toujours ;-)
Vagabonder dans l'espace. Celui qui s'offre à mes yeux. Celui de la toile que me suggère sa senteur.
Peut-être aussi parce qu'il mord l'absence, et qu'il élève certaines vacuités. Parce que bavard, il me raconte ses légendes, ses fables enchanteresses, et que je suis restée une toute petite fille impressionnable, sensible à son langage fascinant.
Parce que les heures lui imposent le chuchotement, puis le silence. Mutisme serein et bienveillant que je savoure tout autant.
Parce qu'à l'instar de l'âme d'une personne, il ne se voit pas mais se sent, se ressent...
Ce blog, je l'ai créé comme une longue lettre ouverte à qui voudra la lire. J'y dépose ça et là quelques souvenirs, mes coups de coeurs anciens et récents. Collection de nuages aux formes naïves, trouvés au fil de mes promenades sur les sentiers de ma vie parfumée.
Bien à vous,
Jeeks.
NB: Et aussi, parce que Hmmm! Trop bon!... et Pouah! ou Beurk! Ca ne suffit pas toujours ;-)
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